Le mois de Juin approche la période des grosses éclosions de sulfure avec . Ceux qui fréquentent la Dordogne ce seront un jour cassé le nez sur des gobages toute une journée avec beaucoup de difficulté à prendre les ombres.
Il existe plusieurs variante de mouches que l’ont nomme à raison ou à tort sulphur, des éphémères, des heptageniidés etc …
Ce qui faut retenir c’est que si la mouche est jaune poussin une fois sortie de son enveloppe de nymphe, sous l’eau elle n’est pas jaune fluo, pas du tout. C’est d’ailleurs ce point qui va faire toute la différence rares sont les moments ou les truites et le sombres prendront les imago imité par de gros pompons jaunes.
Il faut toutefois avoir dans sa boite à mouche quelques unes de ces mouches en cul de canard (sulphure cdc) ou encore des montage parachutes.
Je reste persuadé que sur une rivière comme la Dordogne ce sont les modèles émergents qui donnent les meilleurs résultats. Si certains ont des mouches qui marchent bien il n’existe pas de modèle unique pour avoir de bon résultats. pendant de nombreuses années j’ai profité de la période à venir pour tester des mouches. Des mouches de pêche aux montages plutôt inexacts, avec une reproductibilité très aléatoire.
Je me souviens d’une année ou j’avais créé une mouche qui fonctionnait du tonnerre je ne suis jamais arrivé, même en l’ayant sous les yeux, à la reproduire , du moins toutes les imitations que j’ai refaite n’ont pas été aussi performantes.
L’enseignement c’est qu’il faut chercher des modèles qui soient plus dans l’esprit de l’émergence de la mouche que dans l’exactitude d’une règle de montage.
Alors certes c’est bien quand on sait à quoi s’en tenir mais pour ceux qui veulent monter des mouches il faut faire quoi ?
la vidéo ci-dessous me parait être un bon indicateur de ce qu’une émergente de sulfure peut être. Je vous souhaite de bon montage et bien du plaisir au bord de l’eau.
